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Cette hybridation minutieuse, c'est peut-être le résultat d'un sentiment vieux comme le monde dont ils sont les dépositaires: la mélancolie, ce "courant de métal fondu" où l'on s'abîme en tapant frénétiquement du pied, et d'une avidité constante pour un au-delà de leurs influences (The Strokes, Arctic Monkeys, David Bowie...), qu'il s'agisse d'utiliser des machines ou d'intégrer des éléments de musique classique, comme c'est le cas avec la flûte traversière qui donne sa couleur si particulière à "Mermaid Song". 

Indé et expérimental, Let Me Please Introduce prouve que la scène rock française est capable d'accueillir un paysage sonore nouveau et universel: celui de l'électro-pop et de la langue anglaise, qui parle à tous. La texture ample et androgyne du chanté de Clémence "retrouve une structure" qui nous est familière à tous, le rock anglo-axon sur lequel on a perdu la tête plus d'une fois, pour "l'effacer" en inventant une musique intérieure - un inner rock?

S'ils éclaboussent tout autour d'eux, c'est avant tout à coup de bonnes ondes que LAZAR fait de nous des citoyens de leur "nation of love", un pays mélodique et enveloppant où l'on n'a de cesse de revenir.

Kaléidoscope, le clip

Let Me Please Introduce, premier EP de LAZAR 

Release party le 10 janvier 2017 au Réservoir


Let Me Please Introduce, le premier EP de LAZAR, jeune groupe d'origine parisienne formé par cinq musiciens rêveurs prêts à redéfinir la scène du rock français, sera disponible le 10 janvier 2017.

C'est la naissance d'un rock soigné et atmosphérique - aquatique, presque - qui s'écrit ici de morceau en morceau. Les quatre titres se fondent les uns dans les autres en un tissu à la fois complexe et aérien. Et pourtant, si "Kaleidoscope" a quelque chose de soyeux, "Sublimation" est métallique, dense, têtu. On a tantôt l'impression de "surfer sur les nuages", tantôt l'envie irrépressible de pogoter sur les riffs de guitare qui font vibrer nos enceintes. 

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